-
esclavage
-
Angleterre
-
18ème siècle
-
marin
-
Quakers
-
traite négrière
-
Amériques
J'emprunte le titre de mon avis à Michel Terestchenko car le titre de son livre éponyme, peut aller à beaucoup de livres mais il m'est instantanément revenu au moment de donner un avis sur ce récit par O. Equiano de sa vie de noir, esclave et homme libre. On ne nait pas noir, on le devient... O. E. le devient bien sûr au contact du blanc esclavagiste, c'est à dire d'un homme à qui l'on donne tout pouvoir sur un autre homme, je vous laisse découvrir la suite...
Ce témoignage est indispensable pour saisir l'air du temps de cette deuxième moitié du 18e S. Ce n'est pas un roman, cela
pourrait être un sommet littéraire d'ailleurs. C'est un récit de vie qui porte en lui du romanesque, de l'étude ethnographique, du pamphlet, du journal intime... O. E. ne développe pas ce qu'un romancier aujourd'hui aurait développé, on sent la pudeur, la honte ou la révolte dans ces silences. Une phrase ouvre parfois un monde sur lequel il ne s'étend pas mais pour nous, c une mine de réflexion et d'informations.
Quelle vie ! Africain, esclave, américain, marin, soldat, témoin, commerçant, chrétien, serviteur, explorateur... et abolitionniste !
Je l'ai découvert en lisant Aurélia Michel "Un monde en nègre et blanc", et allusion spécial à la prof d'histoire de ma fille (collège) qui leur a fait travailler des extraits pour l'étude de la traite négrière !
Lisez, lisez pour devenir plus sage nous dit Equiano.
Un si fragile vernis d'humanité.
J'emprunte le titre de mon avis à Michel Terestchenko car le titre de son livre éponyme, peut aller à beaucoup de livres mais il m'est instantanément revenu au moment de donner un avis sur ce récit par O. Equiano de sa vie de noir, esclave et homme libre. On ne nait pas noir, on le devient... O. E. le devient bien sûr au contact du blanc esclavagiste, c'est à dire d'un homme à qui l'on donne tout pouvoir sur un autre homme, je vous laisse découvrir la suite...
Ce témoignage est indispensable pour saisir l'air du temps de cette deuxième moitié du 18e S. Ce n'est pas un roman, cela pourrait être un sommet littéraire d'ailleurs. C'est un récit de vie qui porte en lui du romanesque, de l'étude ethnographique, du pamphlet, du journal intime... O. E. ne développe pas ce qu'un romancier aujourd'hui aurait développé, on sent la pudeur, la honte ou la révolte dans ces silences. Une phrase ouvre parfois un monde sur lequel il ne s'étend pas mais pour nous, c une mine de réflexion et d'informations.
Quelle vie ! Africain, esclave, américain, marin, soldat, témoin, commerçant, chrétien, serviteur, explorateur... et abolitionniste !
Je l'ai découvert en lisant Aurélia Michel "Un monde en nègre et blanc", et allusion spécial à la prof d'histoire de ma fille (collège) qui leur a fait travailler des extraits pour l'étude de la traite négrière !
Lisez, lisez pour devenir plus sage nous dit Equiano.