« Luisa ici et là » c’est Luisa une trentenaire qui va de relation en relation sans se poser, sort et boit pas mal et son job est de prendre en photo des plats pour les mettre en valeur dans des publicités.
À 30 ans, Luisa n’a pas la vie dont elle rêvait et semble s’ennuyer dans sa routine. Un beau jour sa voisine sonne à sa porte et lui présente une nièce éloignée et perdue qui est à la recherche de Luisa. Mais comment cette adolescente a-t-elle pu atterrir sur son pas de porte?
Cette rencontre fortuite va bouleverser Luisa et la ramener dans son passé jusque dans ses années
collège. L’arrivée de sa nièce va troubler son quotidien. Mais d’ailleurs cette jeune fille qui se promène avec un walkman, qui débarque sans prévenir qui est-elle vraiment? Une ado en fugue ou bien une jeune fille désorientée?
Cette jeune va constituer en quelque sorte une seconde chance qui va lui être donnée. Une cure de jouvence qui va lui faire revoir toutes ses certitudes.
Cette oeuvre est teintée de nostalgie par des objets: cassettes audio, agenda, chouchou dans les cheveux ou encore carte d’identité cartonnée. Le choix des couleurs est lui aussi contrastée selon les périodes narrées teintées de noir et blanc ou de couleurs plus ternes tandis que au quotidien les couleurs sont vives et franches.
Luisa va ainsi entamer une inexorable remise en question de ses choix, aspirations et de son mode de vie. Ce changement a priori insignifiant va se révéler de plus en plus conséquent et violent.
Elle va se retrouver face à un double d’elle même et ce reflet va lui renvoyer toutes ses peurs, ses aspirations adolescentes inavouées et ses rêves. Luisa fait ainsi face à l’angoisse de vieillir et de ne pas se réaliser pleinement. Cet album croise roman graphique et fantastique pour raconter l’émancipation et la construction de soi. Le mot de la fin est donné à Katherine Mansfield : « Je veux être tout ce que je suis capable de devenir. » Je prêterai le mien à Nora Ephron « Par dessus-tout soyez l’héroïne de votre vie, pas la victime. »
MARIE SATOUR (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
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« Luisa ici et là » c’est Luisa une trentenaire qui va de relation en relation sans se poser, sort et boit pas mal et son job est de prendre en photo des plats pour les mettre en valeur dans des publicités.
À 30 ans, Luisa n’a pas la vie dont elle rêvait et semble s’ennuyer dans sa routine. Un beau jour sa voisine sonne à sa porte et lui présente une nièce éloignée et perdue qui est à la recherche de Luisa. Mais comment cette adolescente a-t-elle pu atterrir sur son pas de porte?
Cette rencontre fortuite va bouleverser Luisa et la ramener dans son passé jusque dans ses années collège. L’arrivée de sa nièce va troubler son quotidien. Mais d’ailleurs cette jeune fille qui se promène avec un walkman, qui débarque sans prévenir qui est-elle vraiment? Une ado en fugue ou bien une jeune fille désorientée?
Cette jeune va constituer en quelque sorte une seconde chance qui va lui être donnée. Une cure de jouvence qui va lui faire revoir toutes ses certitudes.
Cette oeuvre est teintée de nostalgie par des objets: cassettes audio, agenda, chouchou dans les cheveux ou encore carte d’identité cartonnée. Le choix des couleurs est lui aussi contrastée selon les périodes narrées teintées de noir et blanc ou de couleurs plus ternes tandis que au quotidien les couleurs sont vives et franches.
Luisa va ainsi entamer une inexorable remise en question de ses choix, aspirations et de son mode de vie. Ce changement a priori insignifiant va se révéler de plus en plus conséquent et violent.
Elle va se retrouver face à un double d’elle même et ce reflet va lui renvoyer toutes ses peurs, ses aspirations adolescentes inavouées et ses rêves. Luisa fait ainsi face à l’angoisse de vieillir et de ne pas se réaliser pleinement. Cet album croise roman graphique et fantastique pour raconter l’émancipation et la construction de soi. Le mot de la fin est donné à Katherine Mansfield : « Je veux être tout ce que je suis capable de devenir. » Je prêterai le mien à Nora Ephron « Par dessus-tout soyez l’héroïne de votre vie, pas la victime. »
MARIE SATOUR (CULTURE-CHRONIQUE.COM)