Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Depuis les années soixante, les États-Unis connaissent un essor des pratiques religieuses d'origine africaine. Importées par les Cubains qui fuyaient...
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Résumé
Depuis les années soixante, les États-Unis connaissent un essor des pratiques religieuses d'origine africaine. Importées par les Cubains qui fuyaient la révolution castriste, les religions afro-cubaines, et notamment la santeria ou Regla de Ocha, ont trouvé un terrain fertile dans un pays secoué par la lutte pour les droits civiques et le nationalisme noir. Le désir de renouer avec leurs origines africaines a mené de nombreux militants du nationalisme culturel afro-américain à s'initier dans ces religions, adoptant des identités religieuses qui se sont métamorphosées, au fil du temps, en identités " ethniques ". Pratiquer la " religion des orisha " équivaut, pour les initiés dans les variantes afro-américaines comme l'orisha-voodoo, à revitaliser la culture yoruba sur le sol américain. Le village d'Oyotunji, fondé en 1970 en Caroline du Sud, est ainsi devenu le symbole du retour à des traditions africaines, mises entre parenthèses par la traite négrière. La redécouverte du culte des ancêtres incarne alors un " panafricanisme rituel " qui permet de rassembler les différentes pratiques religieuses, nouvelle preuve de l'unité de fond de " la culture africaine ". La reconstruction des liens avec les lignages africains représente l'une des principales préoccupations des pratiquants de l'orisha-voodoo, car, à travers eux, il devient possible de donner un sens au rêve d'une " communauté afro-américaine ". Faire que cette communauté existe demande de recomposer une ethnohistoire fragmentée, de remettre ensemble les morceaux éparpillés des deux côtés de l'Atlantique. Pour créer une identité collective, dotée d'une mémoire fondatrice, il faut en souligner la continuité, tout en reléguant dans le passé la tragédie de l'esclavage, marque ultime de discontinuité.
Sommaire
Le cercle de la culture
L'" Eglise noire " nord-américaine et le nationalisme noir
La renaissance culturelle afro-américaine
L'arrivée des Cubains
Oyotunji Village : u village africain en Amérique
De la santeria à la " religion yoruba "
De l'unité culturelle africaine à la particularisation ethnique
Entre unification et standardisation des cultes : les bases des réseaux transnationaux de la religion des orisha