Lire Tom Kroger c'est faire l'expérience de la faim, de la faim qui tenaille, la faim qui dure. Il n'y a ni éloge du hobo, ni fantaisies poétiques. Non, la faim est là, bien réelle, la pauvreté partout, la colère aussi. L'écriture est à vif, précise, c'est douleur sur douleur, cruauté sur cruauté. Oui, c'est un livre qui fait mal mais que ce mal nous remet à notre place, à nos chances, ce mal qui sert de leçon.
Dure, derrière la nuque, une écriture au tranchant de la nuit, parce que quelque part c'est ça Les vagabonds de la faim : la nuit de l'humanité.
Les vagabonds de la faim
Lire Tom Kroger c'est faire l'expérience de la faim, de la faim qui tenaille, la faim qui dure. Il n'y a ni éloge du hobo, ni fantaisies poétiques. Non, la faim est là, bien réelle, la pauvreté partout, la colère aussi. L'écriture est à vif, précise, c'est douleur sur douleur, cruauté sur cruauté. Oui, c'est un livre qui fait mal mais que ce mal nous remet à notre place, à nos chances, ce mal qui sert de leçon.
Dure, derrière la nuque, une écriture au tranchant de la nuit, parce que quelque part c'est ça Les vagabonds de la faim : la nuit de l'humanité.