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Pendant l'Occupation japonaise, alors que la censure pèse sur tout ce qui s'écrit, Kim Dong-in (1900-1950) choisit de décrire non pas cette Corée asservie qu'il lui est interdit de dire, mais ces sentiments d'oppression et de violence contenue. Au-delà ou en deçà du réalisme, Kim Dong-in développe une littérature des instincts les plus primaires, parce qu'ils sont plus universaux et parce qu'il entend les transcender par la force de son art.
Un des plus grands nouvellistes coréens.
Des nouvelles d'un autre siècle
Ce recueil de nouvelles de Kim Dong-in traduit par Simon Kim est une bonne manière d'appréhender la société coréenne de Pyongyang dans les années trente et l'occupation japonaise.
L'auteur l'aborde par le haut de la société, et par les différents plaisirs auxquels elle a accès, avec une poésie certaine et un art de la chute poussé. L'humour de Kim Dong-in est présent dans chaque nouvelle histoire, et permet ainsi au lecteur de rester accroché jusqu'à la dernière page de l'ouvrage.
Je le conseille à ceux qui chercheraient un livre pour s'évader cet été !