Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Que reste-t-il des films qu'on a découvert un jour dans un ciné-club de quartier ? Une succession d'images, de sons, et de musiques qui laissent un...
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Que reste-t-il des films qu'on a découvert un jour dans un ciné-club de quartier ? Une succession d'images, de sons, et de musiques qui laissent un merveilleux souvenir plusieurs années après. Mais il reste aussi une chose palpable qu'on néglige souvent en n'y prêtant qu'un furtif regard en entrant dans la salle de cinéma : l'affiche. Rien de tel que l'affiche pour décrire le film : le graphisme du titre, le dessin des acteurs représentés, les couleurs vives et le logo du distributeur : tous ces ingrédients donnent naissance à de petits chef-d'œuvre ou le charme et le lyrisme s'expriment pleinement. Et chaque décennie à son style propre : les années quarante avec la naissance du néo-réalisme, les années cinquante avec la découverte de Fellini et la comédie à l'italienne, les années soixante où Antonioni intrigue avec sa trilogie existentialiste basée sur l'incommunicabilité, les péplums ; les années soixante-dix avec le cinéma politique et les westerns spaghetti. Je me souviens être allé enfant en Italie, au début des années soixante. Les façades des cinémas affichaient les films de péplum très à la mode à l'époque. Les combats de gladiateurs, Hercule poussant avec ses bras les colonnes d'un temple, des vestales toujours impeccablement coiffées et maquillées ; ces images m'ont fasciné... Quel est l'enfant qui n'a gardé de son enfance un souvenir lié au cinéma ? Toutes les affiches contenues dans ce livre sont originales. Elles ont été choisies pour leur qualité graphique et la notoriété des films qu'elles illustrent. Certains films ont plusieurs affiches reproduites, d'autres aucunes, c'est que l'affiche était sans grand intérêt graphique ou pire encore, l'affiche demeure introuvable. Mais il nous a paru important d'illustrer chaque film par au moins un document. Les affiches de cinéma italiennes sont parmi les plus rares au monde. Rarement collectionnées, elles ont quasiment toutes été détruites après leur exploitation et les exemplaires qui survivent reviennent de loin. Les affiches présentées dans ce livre sont le résultat de plus de quinze années de recherches à travers le monde, les foires à la brocante, les librairies spécialisées et les collectionneurs. Certaines affiches récentes sont encore courantes, d'autres plus anciennes sont connues à moins de dix exemplaires, quelques-unes sont le seul exemplaire connu. Si vous êtes tentés par l'envie de collectionner, armez-vous de patience et de ténacité. Un gros budget n'est pas nécessaire, on trouve encore aujourd'hui de belles affiches à prix raisonnables, mais il faut savoir chercher...