Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La loi sur la presse du 29 juillet 1881 est l'une des grandes oeuvres libérales de la IIIe République. Régulièrement modifiée pour s'adapter aux...
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La loi sur la presse du 29 juillet 1881 est l'une des grandes oeuvres libérales de la IIIe République. Régulièrement modifiée pour s'adapter aux besoins de la société, cette loi est censée garantir la liberté d'expression tout en la limitant, aucune liberté n'étant absolue. Les limitations à la liberté d'expression paraissent légitimes en démocratie tant qu'elles ne constituent pas un délit d'opinion, c'est-à-dire l'interdiction d'une opinion que le pouvoir juge mauvaise. Si l'intention originelle du législateur de 1881 était bien d'abroger et d'interdire ce type de délits, les interventions législatives ultérieures, créant de nouveaux délits de presse, ont pourtant réalimenté la polémique, de nombreux auteurs y voyant la résurgence de délits d'opinion. Ces analyses méritent néanmoins discussions et nuances. Le délit d'opinion a bien disparu de la loi sur la presse, au profit de la résolution d'un conflit de droits qui s'effectue tantôt par une conciliation des droits en conflits (la liberté d'expression avec la protection de l'ordre public et les droits d'autrui), tantôt par une neutralisation de l'un des droits en conflit (exemple du discours " négationniste "). Cependant, il finit aussi admettre la permanence et la résurgence du délit d'opinion. Il n'a en effet jamais totalement disparu de la loi sur la presse, que ce soit en 1881 ou dans les modifications législatives ultérieures. Le législateur paraît même avoir été suivi en ce sens par le juge qui semble tenté, à travers l'application particulière de certaines infractions (injure aux sentiments religieux, diffamation) par la réintroduction de délits fort peu compatibles avec les idéaux démocratiques.
Sommaire
LA SUPPRESSION DU DELIT D'OPINION DE LA LOI SUR LA PRESSE DU 29 JUILLET 1881: DU CHOIX POUR LA RESOLUTION D'UN CONFLIT DE DROITS
Le recours à la solution classique : la conciliation des droits en conflit
Le recours à une méthode originale : la neutralisation du conflit de droits LA PERMANENCE DU DELIT D'OPINION DANS LA LOI SUR LA PRESSE DU 29 JUILLET 1881: DU MAINTIEN A LA RESURGENCE MAITRISEE
Les limitations à la liberté d'expression dans la loi sur la presse du 29 juillet 1881 - Disparition, permanence et résurgence du délit d'opinion est également présent dans les rayons