Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Elle a été la première à avoir présenté une thèse de doctorat sur la littérature négro-africaine. Avant elle, Senghor avait publié son anthologie,...
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Résumé
Elle a été la première à avoir présenté une thèse de doctorat sur la littérature négro-africaine. Avant elle, Senghor avait publié son anthologie, préfacée par Sartre, sous le titre Orphée noir. Cette thèse, soutenue à l'Université Libre de Bruxelles, était intitulée : Les écrivains noirs de langue française. Ces écrivains noirs, ce sont ceux d'Afrique, ceux de l'exil, ceux qui n'ont pas choisi de partir et qui se sont retrouvés là-bas, aux Amériques... Quand on demande au professeur Kesteloot pourquoi elle s'est intéressée aux écrivains africains et à la littérature orale de ce continent, elle n'a pas d'autre réponse que le silence de l'évidence. En effet, elle y a grandi dans ce Congo, alors belge, parmi les Africains qu'étonnamment, elle n'a commencé à découvrir véritablement qu'à son retour dans sa Belgique natale. Comment ? Certains écrivaient donc si bien ? Disaient des choses si sensées ? Revendiquaient l'égalité, l'indépendance ? Criaient leur souffrance du contact entre Noirs et Blancs ? Pansaient par l'écriture les blessures de la colonisation ? C'était dans les années 50. Cette thèse lui donna l'occasion d'en rencontrer quelques-uns de ces Africains écrivains devenus célèbres. Dans cet ouvrage, elle confie au psychologue Ari Gounongbé (auteur de La toile de soi et de Dans la tempête du Joola) son intime perception de Léopold Sédar Senghor, d'Aimé Césaire, de Frantz Fanon, de Cheikh Anta Diop et d'Amadou Hampaté Ba.