Lilyan Kesteloot. Femme au coeur de la négritude

Par : Ari Gounongbé
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay estimée à partir du 3 décembre
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 7 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages148
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.187 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-343-22684-2
  • EAN9782343226842
  • Date de parution03/05/2021
  • CollectionGraveurs de mémoire
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

"Savais-tu que j'ai grandi au Congo ? " me disait-elle au début de nos rencontres. "J'ai grandi dans le ventre du Congo... je suis une vieille Congolaise, une fille de l'équateur, des forêts." Lilyan avait découvert les splendeurs de ce pays en voguant, alors enfant, sur le steamer de son père, ce grand bateau à vapeur à fond plat, avec ses grandes roues. Comme il y en eut sur le Mississippi. Elle était sur le pont en haut, les Noirs en bas avec les marchandises.
C'était comme ça, l'habitude. "Je ne savais pas que cette séparation portait un nom : la ségrégation... Je trouvais cela normal." Est-ce pour expier cette innocente ignorance que cette Belge aux origines ostendaises devint une spécialiste incontournable de la négritude et de sa littérature qui n'intéressait personne dans les années cinquante ?
"Savais-tu que j'ai grandi au Congo ? " me disait-elle au début de nos rencontres. "J'ai grandi dans le ventre du Congo... je suis une vieille Congolaise, une fille de l'équateur, des forêts." Lilyan avait découvert les splendeurs de ce pays en voguant, alors enfant, sur le steamer de son père, ce grand bateau à vapeur à fond plat, avec ses grandes roues. Comme il y en eut sur le Mississippi. Elle était sur le pont en haut, les Noirs en bas avec les marchandises.
C'était comme ça, l'habitude. "Je ne savais pas que cette séparation portait un nom : la ségrégation... Je trouvais cela normal." Est-ce pour expier cette innocente ignorance que cette Belge aux origines ostendaises devint une spécialiste incontournable de la négritude et de sa littérature qui n'intéressait personne dans les années cinquante ?