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Un jeune homme s'éprend d'une femme plus âgée que lui, qui le paie de retour. Après sept années d'une liaison dont le caractère passionné va croissant chez elle et décroissant chez lui, le jeune homme sacrifie brutalement sa maîtresse à une jeune fille, d'ailleurs elle aussi fort aimable, qu'il épouse, En fin de compte, des circonstances dramatiques survenant, la maîtresse délaissée, sans vouloir se venger de la rivale envers qui, au contraire, elle multiplie les preuves de généreux dévouement, trouve le moyen de l'emporter...
en Paradis ! A l'âge des premières découvertes littéraires, le jeune homme a fait sienne la disposition d'esprit de l'Henri Brulard stendhalien, pour qui "l'amour a toujours été... la plus grande des affaires ou plutôt la seule". Mais dépendait-il de cet enfant gâté du siècle, diplomate sans ambition, néanmoins l'âme assez bien née, d'échapper à l'Histoire qui, de la montée du nazisme à la guerre et à l'humiliation de la France, rythme ses apprentissages professionnels autant que sentimentaux ? Quant à la fidèle maîtresse d'un ingrat, peut-être, en s'inspirant d'une conduite d'amoureuse sous la Terreur, atteste-elle la constance du Mérite des femmes (1801) comme le célèbre cet ouvrage aussi fameux qu'oublié de Gabriel Legouvé - avec qui le personnage imaginaire n'a aucun lien de parenté.