Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Mornac eut enfin la gloire de paraître en image d'Epinal : musée Grévin de l'ancienne province. On l'y voit sur un fond rempli de nuages tourmentés,...
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Livré chez vous entre le 5 octobre et le 15 octobre
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Résumé
Mornac eut enfin la gloire de paraître en image d'Epinal : musée Grévin de l'ancienne province. On l'y voit sur un fond rempli de nuages tourmentés, au milieu desquels se dresse un puy de Dôme abrupt et solitaire, surprenant comme un chapeau sur une table vide. En blouse bleue et neutre plat, escopette en bandoulière, Mornac à cheval tend sa tabatière à un paysan en guêtres et en sabots, visiblement terrorisé. La barbe du brigand-gentilhomme s'épanouit ; les ongles de ses mains ressemblent à des griffes. Sa monture tourne la tête vers le piéton et bave d'un air menaçant. A ses pieds, des attributs non moins effroyables un chien maigre, armé de plusieurs centaines de dents aiguës et d'une quintuple queue ; un serpent à oreilles, dressé sur ses spirales ; des chardons ; un sapin macabre. Les sabots du roussin ressemblent à des tampons ferroviaires. On comprend mieux à cette évocation les paroles de l'accusateur public, le jour de son procès : " L'effroi causé par cet homme était si grand qu'il était presque de formule dans ces montagnes d'ajouter. en disant bonsoir à quelqu'un : Dieu vous garde de Mornac ! "