Bien décidée à en finir avec quelques livres fossilisés dans ma PAL, je me suis attaquée à ce pavé américain sorti en 2009.
Cette histoire de trentenaires typiquement new-yorkais, vaguement dépressifs et frustrés, stressés par leur boulot, leur réussite sociale et professionnelle, angoissés dans leur rapport névrotique à l'argent, au pouvoir et à la séduction, ce roman donc, façon série télé, décrit un univers de personnages à la Woody Allen.
Tous aspirant à être ce qu'il ne sont pas, pour mieux briller aux yeux des autres, et s'aimer dans leur miroir: un jeu de
dupes, pervers, stérile et un peu lassant. On cherche vainement au fil des pages des parcelles de bonheur dans ce brouet d'égocentrisme et de quête de soi.
Comment peut on vivre ainsi? C'est d'une désespérance!
Ajouter à cela quelques pages de dialogues se voulant brillants et intelligents, et qui, simplement abscons, font monter l'ennui peu à peu...
Donc, je l'ai lu... pour en avoir la conclusion narrative, pour confronter des personnages à la réalité effrayante du 11 septembre, pour tenter de pénétrer la mentalité citadine de villes de la côte Est, conditionnée par la réussite.
Une lecture sans réel plaisir, quelque peu indigeste malgré l'écriture fluide et recherchée, à l'image de l'atmosphère générale oppressante de la mégapole saturée de bruits et de chaleur et de violence.
Pas terrible...
Bien décidée à en finir avec quelques livres fossilisés dans ma PAL, je me suis attaquée à ce pavé américain sorti en 2009.
Cette histoire de trentenaires typiquement new-yorkais, vaguement dépressifs et frustrés, stressés par leur boulot, leur réussite sociale et professionnelle, angoissés dans leur rapport névrotique à l'argent, au pouvoir et à la séduction, ce roman donc, façon série télé, décrit un univers de personnages à la Woody Allen.
Tous aspirant à être ce qu'il ne sont pas, pour mieux briller aux yeux des autres, et s'aimer dans leur miroir: un jeu de dupes, pervers, stérile et un peu lassant. On cherche vainement au fil des pages des parcelles de bonheur dans ce brouet d'égocentrisme et de quête de soi.
Comment peut on vivre ainsi? C'est d'une désespérance!
Ajouter à cela quelques pages de dialogues se voulant brillants et intelligents, et qui, simplement abscons, font monter l'ennui peu à peu...
Donc, je l'ai lu... pour en avoir la conclusion narrative, pour confronter des personnages à la réalité effrayante du 11 septembre, pour tenter de pénétrer la mentalité citadine de villes de la côte Est, conditionnée par la réussite.
Une lecture sans réel plaisir, quelque peu indigeste malgré l'écriture fluide et recherchée, à l'image de l'atmosphère générale oppressante de la mégapole saturée de bruits et de chaleur et de violence.