Les Ecriveurs Tome 1

• Drôle
• Passionnant
• Merveilleux

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J'avais eu l'occasion de dévorer un autre roman du même auteur, "Non-Stop", un thriller (dont vous trouverez la chronique sur mon blog) et c'est avec une impatience et un enthousiasme non feints que je me suis lancée à la découverte de cette histoire destinée à un public plus juvénile.

J'attendais beaucoup de la part de l'auteur et je n'ai pas été déçue !

Les ingrédients de "Non-Stop" qui avaient sonnés à mes yeux comme une recette exquise sont bien présents dans ce nouveau roman. L'auteur est un excellent cuisinier : une fois de plus, il nous offre un fabuleux cocktail de personnages attachants et inoubliables, du suspense à revendre, une intrigue addictive, ... Mais, comme si ça ne suffisait pas, il apporte cette fois une petite dose d'humour au mélange pour le rendre encore plus savoureux. J'ai encore été victime du syndrome "des pages qui tournent toutes seules". Une fois plongée dans la lecture de "Les écriveurs", j'ai eu un mal fou à m'arrêter. Nous sommes happés dans cet univers merveilleux et il est très difficile d'en sortir.
Encore une page, encore un chapitre, pourquoi pas deux... et c'est avec frustration et grand renfort de grognements bestiaux que l'on arrive à la dernière page. "Quoi ?! Il va falloir attendre pour connaître la suite ?"
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Retrouvez cette chronique dans son intégralité sur mon blog :
"Les chroniques de Lana" (recherche Google ;-) ).

J'ai découvert l'univers et le style de Frédéric Mars avec Non Stop, un thriller pour adulte traitant du terrorisme aux Etats-Unis, ouvrage que j'avais par ailleurs beaucoup apprécié. J'avais donc hâte de retrouver cet auteur dans sa nouvelle intrigue, à la présentation ma foi bien alléchante. Les Écriveurs, dont le premier tome La cité lumineuse vient de paraître, est une nouvelle saga littéraire publiée aux éditions Baam, que je remercie vivement au passage pour la belle opportunité qu'elles m'ont offerte avec ce partenariat.

Destinée à la jeunesse, elle évoque la manière dont les principaux évènements de nos vies seraient régentés par les écrits de quelques-uns. L'idée de base est tout aussi originale qu'intrigante. Imaginer que tous ces fâcheux hasards, que nous attribuons couramment à la célèbre Loi de Murphy selon laquelle si quelque chose « peut » mal tourner, alors cette chose finira « infailliblement » par mal tourner, seraient en réalité causés par une bande de gamins à peine capables d'écrire m'a immédiatement emballée. Quelle génialissime idée !

Le début du roman sert d'introduction au personnage de Lara, une adolescente qui découvre son statut d'Écriveur après avoir échappé de peu à la mort. Une entrée en matière qui m'a légèrement déstabilisée par le style vraiment très « jeunesse » adopté par Frédéric Mars, je ne retrouvais pas l'auteur de Non Stop. Mais l'intrigue qu'il nous propose ici est tellement incroyable et inédite que je n'ai pu que me laisser embarquer. Le décor est fabuleux, l'univers riche, un peu complexe mais bien construit (j'ai adoré l'écriture miroir), et le fait de ne pas obtenir toutes les réponses ne m'a pas gênée.

Alors certes, Lara est entêtée et emportée, elle n'en fait qu'à sa tête, mais n'est-ce pas l'apanage de tous les ados ? Et puis sa situation familiale n'est pas non plus idéale, elle a quelques excuses. Agaçante par certains aspects, elle est aussi attachante, touchante et déterminée. Une héroïne faillible à laquelle je ne doute pas que les lecteurs ciblés pourront s'identifier. Les autres personnages sont assez prévisibles, de la demi-sœur haineuse au conseiller que l'on soupçonne assez rapidement véreux, en passant par le superviseur un peu rigide mais bienveillant.

Mais il n'y a pas de temps mort dans La cité lumineuse. Les évènements s'enchaînent à toute vitesse, on ne s'ennuie pas une seconde. Cela tient peut-être à la manière qu'a l'auteur de découper ses chapitres, un peu comme au cinéma. Quoi qu'il en soit, c'est un roman qui saura, j'en fais le pari, plaire aux jeunes lecteurs grâce à sa modernité, son intrigue passionnante et innovante, et même au sale caractère de son héroïne !