Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Guillaume Philandrier (Châtillon-sur-Seine 1505 Toulouse 1565) serait sans doute resté un obscur humaniste, éditeur de Quintilien, s'il n'était devenu...
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Résumé
Guillaume Philandrier (Châtillon-sur-Seine 1505 Toulouse 1565) serait sans doute resté un obscur humaniste, éditeur de Quintilien, s'il n'était devenu le lecteur de l'évêque de Rodez, Georges d'Armagnac. Il accompagna en Italie le jeune prélat, nommé grâce à la protection de Marguerite de Navarre ambassadeur à Venise (1536-1539), puis à Rome (1540-1545). La connaissance directe des ruines, la fréquentation des plus grands architectes italiens, en particulier Serlio et Sangallo, permirent à Philandrier de faire dans ses Annotations sur Vitruve, publiées à Rome en 1544, une synthèse unique du savoir philologique et de l'expérience concrète de l'architecture.
Un second voyage à Rome (1547-1550), de nouvelles expériences archéologiques en compagnie de son ami Ligorio, l'amenèrent à publier à Lyon en 1552 une version augmentée de son commentaire vitruvien, dans laquelle il se fait le champion d'une orthodoxie vitruvienne mise à mal par les dernières audaces de Michel-Ange au palais Farnèse. Plus généralement les Annotations constituent entre les écrits de Serlio et le traité de Vignole une étape capitale de la formalisation théorique de l'architecture.
De retour en France, Philandrier se partagea entre Rodez et Toulouse. Chanoine de la cathédrale, il en conçut le couronnement, version précoce des façades d'église de la Contre-Réforme. A Toulouse il retrouvait d'Armagnac, devenu archevêque de la cité, et son ami P. Paschal, l'historiographe de Henri II.
Quoique rédigées en latin, les Annotations sur Vitruve eurent un retentissement important. Régulièrement citées par les commentateurs de Vitruve de Barbaro à Perrault, lues par les architectes de toute l'Europe, elles méritent aujourd'hui d'être redécouvertes par les historiens de l'architecture aussi bien que par les archéologues et les spécialistes de l'humanisme.