Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Février 1784, le jeune et brillant Jean Etienne Balguerie prend le commandement de l'Hippopotame, un deux-mâts rapide. A son bord, des courtiers et...
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Février 1784, le jeune et brillant Jean Etienne Balguerie prend le commandement de l'Hippopotame, un deux-mâts rapide. A son bord, des courtiers et des aventuriers qui rejoignent l'île Maurice, Malacca ou Canton, et les trois lazaristes qui vont relever les jésuites français de Pékin. Négligeant l'ampleur des épreuves qui les attendent, les religieux partagent la vie du bord, s'émeuvent des incidents, s'informent des pays où l'on relâche, et de la Chine. Le débat, en ces temps philosophiques, est souvent grinçant. Mais autant en emporte le vent : on est à la mer. L'Hippopotame mouille à Canton, en octobre. Sévit une persécution antichrétienne qui fait planer de graves menaces. Un matelot anglais tue par accident deux indigènes ; les mandarins font le blocus des comptoirs barbares. L'issue est cruelle. Les lazaristes finissent par gagner Pékin. L'Hippopotame, malgré les filouteries des marchands chinois, les tracasseries de la bureaucratie céleste, est de retour en France, à l'automne 1785. Fiction et réalité, cette chronique dans la langue de Voltaire ; l'authentique journal de jean Etienne en forme la trame. Défilent pays et gens pittoresques, soufflent goût du risque et vent du large, plane la charité des missions de Chine qui rivalise avec la dialectique des Lumières et l'intérêt marchand. Dépaysement garanti.