Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce livre n'est pas une histoire romancée, mais se trouve d'abord être la jeunesse idyllique en Franche-Comté d'un futur toubib major qui sera l'ami...
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Ce livre n'est pas une histoire romancée, mais se trouve d'abord être la jeunesse idyllique en Franche-Comté d'un futur toubib major qui sera l'ami et le médecin du maréchal Lyautey. Puis dans un style descriptif, avec le souci de la précision et de l'authenticité, François Perrin nous entraîne en 1890, " à la belle époque " dit-il, période où tous les bons sentiments, amoureux, familiaux, l'habitent tout en l'inquiétant. Cet esthète va ensuite évoquer sa jeunesse de médecin militaire, de Lyon au Val de Grâce, qui a préféré quitter une jeunesse dorée pour partir en " mission ", soigner les combattants du colonialisme ou ce peuple arabe qui le passionnera dès qu'il foulera le sable de l'Afrique du Nord. Enfin viendront les confidences d'un être qui s'étonne de sa destinée. En effet, n'a-t-il pas, sans le vouloir, rencontré les plus illustres personnages de son temps : Charles de Foucault, ce bon La Perrine, Lyautey, et l'aventurière Isabelle Eberhardt dont il s'amouracha. En manière d'épilogue, le lecteur vivra le retour à la vie civile de l'auteur qui occupera jusqu'à sa retraite l'emploi de médecin biologiste à l'institut Paul Métadier à Tours, avec lequel il mettra au point la Kalmine " qui guérit tout " et la non moins fameuse Métaspirine. Cinquante-deux ans après sa disparition, grâce à son petit-fils, le témoignage du médecin militaire le plus décoré de France est publié.