Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le 8 décembre 1854, Pie IX écrit : " Les opinions suivantes, nous les réprouvons et les proscrivons. " Parmi les 80 propositions condamnées dans le...
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Le 8 décembre 1854, Pie IX écrit : " Les opinions suivantes, nous les réprouvons et les proscrivons. " Parmi les 80 propositions condamnées dans le Syllabus, on trouve :
N° 17 : " Il faut au moins avoir bon espoir pour le salut éternel de tous ceux qui ne se trouvent pas du tout dans la vraie Église du Christ. "
N° 38 : " Trop d'actes arbitraires des pontifes romains ont contribué à la division des Églises en Orient et Occident. "
N° 55 : " L'Église doit être séparée de l'État, et l'État de l'Église. "
N° 80 : " Le pontife romain peut et doit se réconcilier et composer avec le progrès, le libéralisme et la culture moderne. "...
Juste un siècle plus tard, Vatican II proclame l'urgence du dialogue, l'espérance du salut offert à tous, le juste équilibre entre le spirituel et le politique. Gaudium et Spes ouvre la voie de la reconnaissance des fautes de l'histoire.
Pie IX s'est-il trompé, ou est-ce l'Église du Concile qui a trahi l'enseignement moral de la Tradition ?
Paul Christophe et Roland Minnerath proposent une juste relecture historique et théologique du Syllabus, accompagnée du texte complet des condamnations pontificales.
Dans sa préface, Mgr Dagens affronte la redoutable question posée par la béatification du pape Pie IX : comment à un siècle de distance, l'Église a-t-elle pu dénoncer la collusion avec l'esprit libéral, puis inviter les chrétiens au dialogue avec la modernité ?