Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans cette relecture originale des origines du totalitarisme, Domenico Losurdo s'attache à analyser et à dénoncer ce qui, selon lui, constitue le plus...
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Dans cette relecture originale des origines du totalitarisme, Domenico Losurdo s'attache à analyser et à dénoncer ce qui, selon lui, constitue le plus grand mythe historique de l'époque moderne, forgé par Carl Schmitt entre les deux guerres : l'idée que la tradition révolutionnaire, qui prend sa source dans la revendication de l'égalité abstraite et universelle de tous les hommes, est en dernier ressort la cause des totalitarismes -fasciste et communiste -qui ont marqué le XXe siècle. S'inscrivant en faux contre les positions qui en découlent, D. Losurdo montre , contre Nolte, que la terreur de masse et le totalitarisme ont des racines qui précèdent de loin la révolution d'Octobre, et contre Furet, qu'ils n'ont pas de liens intrinsèques avec la tradition révolutionnaire et lutte pour l'égalité abstraite. Leur origine est endogène à la culture libérale de l'Occident moderne ; elle est liée à la manière dont les démocraties ont conçu et développé leurs rapports avec les peuples " autres ". Le nazisme n'est donc pas le produit d'une infection par l'Orient (et n'a pas imité les méthodes des bolcheviques, " mongols ", " asiates ", juifs sans patrie, comme le prétend Nolte), mais un pur produit de l'Occident. A l'opposé de la tradition révolutionnaire, il tire son essence de la négation de l'universel humain et de la racisation de l'ennemi pratiquée par les pays occidentaux, dans le colonialisme et les mouvements racialistes qui ont foisonné avec l'essor de la modernité industrielle et " libérale ". Et c'est dans ce déni que plongent les racines du révisionnisme historique qui tend à s'insinuer de nos jours.
Sommaire
Deux siècles en discussion : le révisionnisme historique
Cycle révolutionnaire et terreur : Grande-Bretagne, France, Amérique
Octobre bolchévique, guerre civile internationale et question coloniale
" Guerre de Sécession des Blancs ", " guerre civile internationale ", " siècle américain " et " seconde guerre de Trente ans "
Professeur d'histoire de la philosophie à l'Université d'Urbino, Domenico Losurdo est notamment l'auteur de : " Démocratie et bonapartisme (2003, et Hegel et la catastrophe allemande (1994).