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« La métaphysique d’Aristote n’est, au sens aristotélicien, dialectique et par là incapable de tout achèvement déductif, que parce qu’elle est une métaphysique du mouvement, c’est-à-dire de la scission. » Le propos de l’auteur est simple : sans vouloir rajouter et apporter du nouveau sur Aristote, il tente au contraire de désapprendre tout ce que la tradition a ajouté à l’aristotélisme primitif. Car l’aristotélisme que nous connaissons est surtout celui des commentateurs grecs.
L’image ainsi révélée est celle d’un Aristote aporétique, mais « cette voix qui parle est celle plus fraternelle qui continue de chercher en nous ce qu’est l’être et de se taire parfois ».