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Paris, mars 1962. En cette fin de guerre d'Algérie, Omar, dix ans, porteur de cartable du FLN, fait la collecte auprès des militants du réseau Turbigo. Tout est clair dans sa tête, jusqu'au jour où "l'ennemi", Raphaël, même âge, rapatrié d'Algérie, débarque sur son palier. C'est la guerre à la récré, dans la rue, dans l'immeuble. Mais le monde des enfants n'est pas celui des adultes. Tout ce qui devait les séparer finit par les réunir, comme deux faces d'une même médaille.
Roman grave, tendre et cocasse sur la guerre, l'amitié, l'enfance, "Le porteur de cartable" raconte comme jamais les déchirures de notre proche passé pour mieux célébrer un présent réconcilié.
Pourquoi il faut lire Le Porteur de Cartable aujourd'hui
Peut-être n'avez-vous pas entendu parler du refus de certains lycéens de la Somme de lire ce roman au prétexte que "l'auteur n'était pas français" et qu'il contenait du "vocabulaire en arabe". Dans ce cas, lisez l'article paru sur le site l'ActuAlitté début octobre : https://www.actualitte.com/article/monde-edition/somme-le-livre-d-akli-tadjer-auteur-franco-algerien-rejete-par-des-lyceens/91166
Mais la vraie raison pour laquelle il faut lire Le Porteur de Cartable est qu'il s'agit d'un beau roman qui montre la guerre d'Algérie et le retour des pieds-noirs en métropole à hauteur d'enfant. C'est le roman d'une rencontre et d'une amitié au-delà du contexte politique et historique. Et contre la bêtise, qu'avons-nous d'autre à opposer que l'éducation et la lecture ?