Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le Maroc de Matisse n'est pas celui qu'ont dépeint les orientalistes depuis le XIXe siècle en quête d'un pittoresque, parfois facile et toujours séduisant.
Ce...
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Le Maroc de Matisse n'est pas celui qu'ont dépeint les orientalistes depuis le XIXe siècle en quête d'un pittoresque, parfois facile et toujours séduisant.
Ce n'est pas non plus, loin de l'effervescence parisienne, un Orient déjà appréhendé par des voyages en Algérie et en Espagne, par la visite assidue des expositions d'art islamique de Paris et de Munich ou par celle des collections d'icônes de Moscou, où résident ses principaux commanditaires, Chtchoukine et Morosov.
Le peintre, qui séjourne à Tanger de janvier à avril 1912, puis d'octobre de la même année à février 1913, effectue bien plutôt une retraite, propice à la méditation sur son art.
Dans sa chambre d'hôtel, au milieu de la végétale du jardin Brooks, ou bien lors des séances avec ses modèles, Henri Matisse recherche un espace plastique plus vaste que celui engendré par la perspective héritée de la Renaissance.
Grâce aux traditions artistiques orientales, il revendiquera un décoratif qui écarte tout mimétisme.
Crise et doutes d'abord, puis accomplissement, jalonnent ce processus. Les natures mortes, paysages et figures peints à Tanger, les Odalisques de la période niçoise et enfin les gouaches découpées des dernières années témoignent de la synthèse de deux traditions culturelles, rendue possible grâce à la sérénité conquise à Tanger.
Dans cet ouvrage, publié à l'occasion de l'exposition " Le Maroc de Matisse ", organisée à Paris par l'Institut du monde arabe (19 octobre 1999 - 30 janvier 2000), des spécialistes de l'œuvre de Matisse tentent d'expliquer le détail de la quête de l'artiste ainsi que son contexte.