Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Peu après l'an mil, un mal étrange s'abat brutalement sur l'Europe tout entière. S'il commence par une simple tache sur la peau, il devient rapidement...
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Peu après l'an mil, un mal étrange s'abat brutalement sur l'Europe tout entière. S'il commence par une simple tache sur la peau, il devient rapidement une lésion purulente et nauséabonde avant de prendre la vie de sa victime. Mais il peut aussi s'en prendre à l'intégrité mentale du malade : hallucinations et crises de démence seront alors reconnues comme les "Stigmas Diaboli", signes de la présence du malin. En même temps, voilà qu'une rumeur s'amplifie : là-bas, dans un village reculé du Viennois, en Dauphiné, on soigne le Mal devant la relique du Grand Saint Antoine , récemment ramenée de Constantinople par Seigneur Jocelin, de retour de terre Sainte. Dès lors, malades et pèlerins arrivent de toutes parts pour obtenir guérison. Pour certains, le membre malade s'est détaché du corps pendant le long voyage... Ils l'accrocheront aux portes de l'église afin de remercier Dieu de les avoir conduits jusque-là. Le village comptera par la suite de nombreux lieux de traitement : hôpital des infects, hôpital Saint-Jacques... des démembrés... des pauvres... grand hôpital... On y amputera à tour de bras pendant plusieurs siècles. Aujourd'hui, tout cela fait partie du passé... Seule surprend encore la disproportion d'une église démesurée qui paraît écraser le petit village de sa carcasse de géant vaincu par un combat incessant contre le Mal... II n'y a plus que le vent les soirs d'automne, dans les petites ruelles désertées, pour gémir et laisser penser que les malades d'autrefois se lamentent encore derrière les murs de molasse... Et le Mal, me direz-vous... qu'en est-il ?... " Vous avez raison d'avoir peur... Il faudra tout réapprendre pour survivre lorsque le Mal reviendra ! ".