Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Juin 1996 : Jean-Marie Messier est désigné président et directeur général de la Compagnie générale des eaux (CGE) - un groupe présent dans l'eau,...
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Juin 1996 : Jean-Marie Messier est désigné président et directeur général de la Compagnie générale des eaux (CGE) - un groupe présent dans l'eau, la propreté, l'énergie, les transports, la téléphonie et la télévision - en remplacement du patron historique Guy Dejouany, dont il était le numéro deux depuis un peu plus d'un an et demi. Juillet 2002 : après avoir transformé la CGE en Vivendi Universal, un géant réunissant les métiers historiques mais aussi des activités de médias et de communication à travers le monde, notamment aux Etats-Unis, il est limogé par son conseil d'administration à la suite d'une série d'opérations financières qui ont fait exploser l'endettement de l'une des premières entreprises françaises, dont le cours est massacré en bourse et dont la survie même est en jeu. La chute a été aussi spectaculaire que l'ascension a été rapide. A 29 ans, ce brillant polytechnicien et énarque était conseiller technique d'Edouard Balladur au ministère de l'Economie et des Finances, en charge du dossier sensible des privatisations. A 31 ans, il se retrouvait associé-gérant de la puissante banque d'affaires Lazard. A 39 ans, il prenait la tête de la CGE. Soutenu par l'ensemble de l'establishment, il redressait une société endettée et proche du dépôt de bilan avant de se lancer dans la constitution d'un " groupe global de l'ère numérique ", multipliant les rachats d'entreprises en Europe et aux Etats-Unis : Havas, Canal Plus, Seagram, Houghton Mifflin, Echostar et USA Networks. Parti s'installer à New York, il a perdu peu à peu contact avec la réalité et ne s'est plus intéressé à la gestion au jour le jour. Il a laissé la dette gonfler et n'a jamais pu mettre en œuvre cette fameuse " convergence " qu'il avait réussi à vendre aux investisseurs. En six mois, il a perdu le soutien des actionnaires, des salariés, des milieux politiques et de l'establishment. Ce livre a pour objet de raconter ce court chapitre de l'histoire du capitalisme français qui voit défiler la plupart des dirigeants politiques et économiques du pays.
William Emmanuel, journaliste au service économique de l'agence de presse Reuters en charge du secteur des TMT, a suivi la transformation de la CGE en Vivendi Universal depuis 1995.