Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le narrateur, étudiant albanais en U.R.S.S., s'ennuie agréablement à Riga, dans une maison de repos pour écrivains, et il pense à Lida dont il est...
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Le narrateur, étudiant albanais en U.R.S.S., s'ennuie agréablement à Riga, dans une maison de repos pour écrivains, et il pense à Lida dont il est amoureux. LA rentrée universitaire venue, il réintègre l'étouffant foyer pour étrangers de l'Institut Gorki. Comme la poussière qui voile chaque jour un eu plus les faibles lampes du foyer, l'atmosphère, tout doucement, s'alourdit jusqu'au quadruple drame final : une épidémie de variole est déclarée à Moscou, l'affaire Boris Pasternak éclate, les relations diplomatiques entre l'Albanie et Moscou se détériorent jusqu'à la rupture, et la séparation est inévitable entre le narrateur et Lida. Mais il n'ose pas lui dire qu'il ne la reverra jamais, il ne lui avoue pas qu'il est écrivain. Comme Constantin, il a trahi la bessa, la parole donnée de la très belle légende balkanique qui, contrée ici, sans cesse rappelée, confère à tout le roman une résonance universelle.