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Notre réflexion visait un double objectif : Premièrement, établir un parallèle entre l'approche de Paul par rapport à l'oeuvre de Dieu et celle des pionniers au Burkina. Pour l'implantation et la consolidation de l'Eglise, Paul s'est donné sans réserve, allant même jusqu'à se considérer esclave du Christ, c'est-à-dire quelqu'un avec des devoirs mais sans droits. Il a supprimé les joies inférieures liées aux biens matériels pour atteindre les joies supérieures, à savoir une relation privilégiée avec Dieu.
Cette attitude, on la retrouve également chez les prisonniers de l'église des Assemblées de Dieu du Burkina. Ils se sont donnés sans réserve, bravant tous les dangers, pour faire de l'Eglise ce qu'elle est aujourd'hui. Nous leur sommes redevables. Deuxièmement, faire le postulat normatif. Que reste-t-il de leur sacrifice ? Il s'est élevé une génération qui n'a pas connu Joseph et qui veut diluer l'Evangile au profit de leurs propres intérêts.
Une église est à une génération d'extinction si elle cesse de continuer dans les principes fondateurs du Maître. La solution ? Appliquer le primum verum.