Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le dernier grand roman de Dumas était perdu (on pouvait même douter de son existence)... il vient d'être retrouvé ! Claude Schopp, spécialiste mondialement...
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Le dernier grand roman de Dumas était perdu (on pouvait même douter de son existence)... il vient d'être retrouvé ! Claude Schopp, spécialiste mondialement reconnu de l'écrivain, après une vie de traque passée à suivre le Grand Alexandre à la piste, a réussi à mettre la main sur le texte intégral de cette merveille, que le romancier n'avait pas eu le temps d'éditer avant de rendre l'âme (en 1870). Un texte inachevé... dont il reste tout de même un bon millier de pages : de quoi combler l'appétit du plus vorace liseur. Mais surtout un roman clé, puisqu'il prend place, dans le vaste projet historique de l'écrivain, juste avant Le Comte de Monte-Cristo - avec lequel il entretient, au reste, d'étroites affinités. Soit le roman du Consulat et de l'Empire : une époque centrale aux yeux de Dumas... dont le père, général de la Révolution, fut, on l'oublie trop, un rival malchanceux de Bonaparte... Là encore le moteur de l'action est une entreprise de vengeance : un leitmotiv qui a toujours permis au romancier de chauffer à blanc les aventures auxquelles il tenait le plus. Son " chevalier " aura donc droit à tout : aux persécutions de Fouché, à l'errance d'un champ de bataille à l'autre de l'épopée napoléonienne, à un face à face avec Nelson au fort de la bataille de Trafalgar, à force mésaventures à Rome puis à Naples... sans oublier telles rencontres avec Joséphine, Talleyrand, Chateaubriand, le duc d'Enghien ou le terroriste Cadoudal... N'en jetons plus. Il est clair qu'à l'instant de quitter la scène le divin Alexandre a voulu lancer toutes ses forces dans la mêlée... Qui s'en plaindrait ?