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Le maître d'école a cassé sa tirelire pour aider ses élèves à acheter un cheval. C'est lui qui a eu cette idée. C'est un maître d'école très gentil et spécialement têtu, et heureusement qu'il y a un maître d'école gentil et têtu dans cette histoire. Le cheval s'appelle Bir-Hakeim. Il est sorti de son box et il a souri aux enfants. Les enfants étaient ravis. Ils ne pouvaient pas savoir qu'un cheval qui sourit est un cheval gravement malade.
Le maître a appelé le vétérinaire, et heureusement qu'il y a un vétérinaire dans cette histoire. Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.
Une merveille
Sans doute parce qu'il n'y aurait pas de passage sans impasse, pas de liberté dans un monde sans limites, pas de vraie richesse sans le sentiment de notre intime pauvreté - ce court roman voit ses protagonistes confrontés à la bêtise et à la cupidité et le monde des adultes y apparaît bien comme un monde sans pitié.
Cette leçon de vie politique peut-être davantage que morale a d'autant plus de poids qu'elle nous est donnée par un auteur qui aime autant être aimé qu'être détesté - et c'est pour cela que ses lecteurs l'aiment.
Parions que Le cheval qui sourit restera parmi les classiques dans les décennies qui viennent.