Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L’objet de ce livre, c’est lire Lacan. Or, l’enseignement de Lacan peut faire « mur de langage » pour les élèves. Que l’on ne puisse emprunter...
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L’objet de ce livre, c’est lire Lacan. Or, l’enseignement de Lacan peut faire « mur de langage » pour les élèves. Que l’on ne puisse emprunter d’autre voie pour aborder Lacan, que celle qui consiste à passer par ses signifiants, n’entraîne pas automatiquement cette conséquence qu’il n’y aurait qu’à le réciter. D’ailleurs, quand on le récite, c’est toujours de travers…Trois grandes périodes marquent l’enseignement de Lacan : celle de l’identification imaginaire, celle de la systématisation du symbolique, et la plus récente : celle de la rencontre du réel. Plutôt que ces distinctions, il y a lieu de le relire en suivant le fil d’un concept. Celui du sujet par exemple. Comment Lacan passe-t-il de sa thèse sur la paranoïa au Je du stade du miroir, puis au « sujet enfin en question », puis au sujet divisé du fantasme ? De même pour la chaine signifiante, avec le déplacement qui porte Lacan d’une interrogation sur le symbole et le langage, puis à l’hypothèse d’une chaine formelle, et de là à l’écrit du signifiant jusqu’à la chaine borroméenne. Quant à l’objet, on voit se préciser, au fil de son enseignement, son hétérosexualité : de l’objet de pulsion et de l’objet du désir, à l’objet a. L’intérêt de ce « programme » n’est pas tant de l’établir et ensuite de le meubler de références à l’oeuvre de Lacan, que de le faire fonctionner, d’éprouver la cohérence (ou l’incohérence) de cette oeuvre.