Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
A l'échelon de l'événement local, collectif ou individuel, la violence socio-politique constitue un support permanent de représentations, sollicitant...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 28 septembre et le 4 octobre
En librairie
Résumé
A l'échelon de l'événement local, collectif ou individuel, la violence socio-politique constitue un support permanent de représentations, sollicitant toutes les formes d'expression. La mise en scène de la cruauté la plus extrême voisine parfois avec une intention moralisatrice, une tentation d'exemplarité, une instrumentalisation politique - et même avec le trait d'humour. Si des représentations anciennes de cette violence nous sont encore lisibles, voire familières, c'est bien qu'elles traduisent un rapport à la gestion de la Cité qui ne relève ni de l'exotisme chronologique, ni de l'exotisme géographique. Le présent ouvrage est une invitation à les étudier sur le long terme, depuis la Révolution jusqu'aux années 1970, selon trois thèmes principaux : le corps politique mis en scène, les communautés combattantes, les miroirs de la violence.
Sommaire
LE CORPS POLITQUE MIS EN SCENE
Evolution d'un thème républicain en révolution : les expressions du tyrannicide dans la crise de Varennes
Les voix de la raison ? Les représentations de la violence exercée par les " proconsuls " révolutionnaires (1793-1795)
L'assassinat de Rastadt et les enjeux du " cri de vengeance " sous le second Directoire
Le dernier voyage : rites ambulatoires et rites conjuratoires dans les cérémonies funéraires en l'honneur des généraux révolutionnaires
La violence et la mort : funérailles opposantes sous les monarchies censitaires (Paris, 1820-1834)
Marquer pour stigmatiser ; La place des tontes et des inscriptions comminatoires dans l'épuration ; Quelques exemples auvergnats
COMMUNAUTES COMBATTANTES
Blessures de citoyens : Paris, 1848-1851
Ouvriers en grève : représentations d'une culture de la protestation (Le Creusot, 1899-1900)
La voix et le geste dans une grève de la Belle Epoque
Naissance politique de la xénophobie (France, fin XIX° siècle)
Les violences du 6 février 1934 vues par les droites françaises
LES MIROIRS DE LA VIOLENCE
Violences populaires dans l'Histoire de la Révolution française de Michelet : de la foule révolutionnaire à la mécanique du massacre
La représentation du parlementaire révolutionnaire, de la Révolution à la Troisième République
La voix et le geste révolutionnaires dans le théâtre patriotique (1789-1799), ou la transcription scénique de l'histoire immédiate
Du droit de siffler au théâtre en France au XIX° siècle
" Quand la chanson se fait violence " : analyse socio-sémiotique du répertoire de Colette Magny (1967-1972)
L'attentat du métro Saint-Michel ; une politique de l'émotion
Philippe Bourdin est professeur d'histoire moderne, Jean-Claude Caron et Mathias Bernard professeurs d'histoire contemporaine à l'Université Blaise-Pascal (Clermont II).