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exploitation
Alors que les expositions universelles sont à la mode en Europe et que l'exotisme plaît au foule, Saint-Juste, propriétaire du jardin d'acclimatation de Paris ramène de son voyage à Cotonou la dernière amazone du Dahomey appelée Diamanka. Enfermée dans un enclos avec ses congénères au même titre que les animaux du zoo, Diamanka se voit livrée à la curiosité populaire et se doit de répondre aux attentes en simulant des combats guerriers. Cette animation retient très vite l'attention du scientifique Fernand de la Fillière qui repère très vite chez l'amazone des qualités particulières.
La belle et charismatique noire ne le laisse pas insensible.... si bien qu'il ira jusqu'à la recueillir chez lui.
Même si elle apparaît comme étant une fiction, cette bande dessinée ressemble avant tout à un documentaire ; elle retrace les dérives outrancières qui ont accompagnées la colonisation des pays peuplés de soi-disant « sauvages ». Grâce à un scénario très bien mené et à un dessin pudique mettant en valeur l'historicité du récit par le choix des couleurs et des traits, Laurent Galandon et Stefano Casini nous offre une BD de qualité dénonçant l'exploitation malsaine des africains, notamment des béninois, exposés comme des bêtes de foire afin d'assouvir le besoin d'exotisme et l'avidité hostile de la population. Une très belle histoire, certes terrible, qui s'inscrit comme un témoignage nécessaire à la compréhension d'une époque. On attend avec impatience la suite de l'histoire qui s'achèvera dès le second tome.
Pauline
Visite d'un zoo... humain
Alors que les expositions universelles sont à la mode en Europe et que l'exotisme plaît au foule, Saint-Juste, propriétaire du jardin d'acclimatation de Paris ramène de son voyage à Cotonou la dernière amazone du Dahomey appelée Diamanka. Enfermée dans un enclos avec ses congénères au même titre que les animaux du zoo, Diamanka se voit livrée à la curiosité populaire et se doit de répondre aux attentes en simulant des combats guerriers. Cette animation retient très vite l'attention du scientifique Fernand de la Fillière qui repère très vite chez l'amazone des qualités particulières. La belle et charismatique noire ne le laisse pas insensible.... si bien qu'il ira jusqu'à la recueillir chez lui.
Même si elle apparaît comme étant une fiction, cette bande dessinée ressemble avant tout à un documentaire ; elle retrace les dérives outrancières qui ont accompagnées la colonisation des pays peuplés de soi-disant « sauvages ». Grâce à un scénario très bien mené et à un dessin pudique mettant en valeur l'historicité du récit par le choix des couleurs et des traits, Laurent Galandon et Stefano Casini nous offre une BD de qualité dénonçant l'exploitation malsaine des africains, notamment des béninois, exposés comme des bêtes de foire afin d'assouvir le besoin d'exotisme et l'avidité hostile de la population. Une très belle histoire, certes terrible, qui s'inscrit comme un témoignage nécessaire à la compréhension d'une époque. On attend avec impatience la suite de l'histoire qui s'achèvera dès le second tome.
Pauline