Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le cessionnaire de parts sociales bénéficie-t-il de la garantie d'actif et de passif initialement stipulée en faveur du cédant ? Le nouveau propriétaire...
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Le cessionnaire de parts sociales bénéficie-t-il de la garantie d'actif et de passif initialement stipulée en faveur du cédant ? Le nouveau propriétaire d'un immeuble est-il tenu de poursuivre les contrats de surveillance ou d'entretien conclus par le précédent propriétaire ? Le sous-acquéreur d'un véhicule défectueux peut-il agir contre le fabricant sur le fondement de la garantie conventionnelle consentie au premier acquéreur ? Toutes ces questions ont un point commun. Elles constituent quelques unes des illustrations d'un même problème juridique, auquel est consacré le présent ouvrage : déterminer si les créances et les dettes du propriétaire d'un bien se transmettent de plein droit à l'acquéreur du bien. Essentiellement jurisprudentielle, la matière est animée par deux forces, aux actions contraires. Tout d'abord, il existe un principe de non-transmission des obligations, interdisant de considérer que l'ayant cause à titre particulier devient, de plein droit, créancier ou débiteur à la place de son auteur. Ce principe mérite d'être maintenu. Toutefois, contrairement à une opinion parfois défendue, il est proposé d'admettre que ce principe de non-transmission ne s'explique ni par l'effet relatif des contrats, ni par l'effet relatif des obligations personnelles. Ensuite, et par exception au principe, il s'est développé une jurisprudence dense, consacrant la transmission de plein droit de certaines créances au successeur à titre particulier. Ces exceptions jurisprudentielles intriguent. Il est démontré que ces exceptions peuvent être justifiées, que leur domaine peut être identifié et que leur régime peut être précisé à condition d'admettre qu'elles jouent un rôle correcteur, en gommant les conséquences parfois inéquitables attachées au principe de non-transmission. C'est ainsi qu'il est proposé d'admettre une authentique transmission des obligations chaque fois que cette transmission évite le dépérissement du lien de droit (critère d'utilité) tout en préservant les intérêts en présence (critère de neutralité).
Sommaire
FONDEMENT DU PRINCIPE DE NON-TRANSMISSION
Critique du rôle joué par l'effet relatif
Critique du rôle joué par la relativité des obligations personnelles
Identification du fondement du principe de non-transmission : l'indépendance des éléments du patrimoine
JUSTIFICATION DES DEROGATIONS AU PRINCIPE DE NON-TRANSMISSION
Recherche d'une justification à la transmission de plein droit des obligations