Le corps déchu dans la peinture française du XIXe siècle
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- Nombre de pages272
- FormatPDF
- ISBN2-296-35850-0
- EAN9782296358508
- Date de parution01/04/2004
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille9 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Vouée à l'impossible, la peinture française ne pouvait qu'abandonner les voies de l'idéalisation et s'affirmer, durant le XIXe siècle, comme la consécration d'un formidable fiasco, in fine. L'analyse du paradoxe promet d'être féconde. Faut-il y voir plus généralement, comme je le pense, une défaite à la source de la création ? Le défi relevé dans ce livre est double. Sa visée est assurément celle d'une faillite de l'entreprise créatrice, qui garantit son activité et la reconduit sans cesse, prise dans le vertige d'une salutaire répétition.
Mais il s'exerce également par le biais de la fragmentation du corps et de la peinture. Delacroix, Géricault, Ingres par exemple feront valoir, chacun à sa façon, de singuliers procédés de morcellement, propres à transformer les destins du corps qu'ils n'auront de cesse de corrompre, de bafouer et d'humilier. Telle fut l'expérience tragique de l'humain. C'est dire si la peinture française au XIXe siècle élabore à son insu une esthétique subversive, préfigurant sans conteste l'un des versants majeurs de notre modernité.
Mais il s'exerce également par le biais de la fragmentation du corps et de la peinture. Delacroix, Géricault, Ingres par exemple feront valoir, chacun à sa façon, de singuliers procédés de morcellement, propres à transformer les destins du corps qu'ils n'auront de cesse de corrompre, de bafouer et d'humilier. Telle fut l'expérience tragique de l'humain. C'est dire si la peinture française au XIXe siècle élabore à son insu une esthétique subversive, préfigurant sans conteste l'un des versants majeurs de notre modernité.
Vouée à l'impossible, la peinture française ne pouvait qu'abandonner les voies de l'idéalisation et s'affirmer, durant le XIXe siècle, comme la consécration d'un formidable fiasco, in fine. L'analyse du paradoxe promet d'être féconde. Faut-il y voir plus généralement, comme je le pense, une défaite à la source de la création ? Le défi relevé dans ce livre est double. Sa visée est assurément celle d'une faillite de l'entreprise créatrice, qui garantit son activité et la reconduit sans cesse, prise dans le vertige d'une salutaire répétition.
Mais il s'exerce également par le biais de la fragmentation du corps et de la peinture. Delacroix, Géricault, Ingres par exemple feront valoir, chacun à sa façon, de singuliers procédés de morcellement, propres à transformer les destins du corps qu'ils n'auront de cesse de corrompre, de bafouer et d'humilier. Telle fut l'expérience tragique de l'humain. C'est dire si la peinture française au XIXe siècle élabore à son insu une esthétique subversive, préfigurant sans conteste l'un des versants majeurs de notre modernité.
Mais il s'exerce également par le biais de la fragmentation du corps et de la peinture. Delacroix, Géricault, Ingres par exemple feront valoir, chacun à sa façon, de singuliers procédés de morcellement, propres à transformer les destins du corps qu'ils n'auront de cesse de corrompre, de bafouer et d'humilier. Telle fut l'expérience tragique de l'humain. C'est dire si la peinture française au XIXe siècle élabore à son insu une esthétique subversive, préfigurant sans conteste l'un des versants majeurs de notre modernité.