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La mort d'un, de deux ou trois tirailleurs, peut-être davantage, déclencha la furie de la soldatesque qui entreprit une attaque lourde : les coups de feu dans tous les azimuts firent de nombreuses victimes. La troupe perpétra le sac de Gbeguru. Pendant qu'elle recevait des grêles et des pluies de flèches, elle répondait par des feux de salve qui se succédaient à un rythme régulier et cadencé, faisant parmi les autochtones des dizaines et des dizaines de morts qui jonchaient le sol.
Les soldats agissaient dans une ambiance d'agitation extrême et un contexte psychologique exaltant sous le ciel sinistre de Gbeguru qui se trouva, ipso facto, dans la tourmente.