Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En l'espace de quelques mois, de janvier à août 1944, dans toute la France, un grand nombre de personnes, majoritairement des jeunes, furent accusées...
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En l'espace de quelques mois, de janvier à août 1944, dans toute la France, un grand nombre de personnes, majoritairement des jeunes, furent accusées de terrorisme, jugées et condamnées à mort par des cours martiales, et immédiatement fusillées. D'elles nous ne savions pas grand-chose, ni de leurs juges et bourreaux, ni de la juridiction qui avait mis en œuvre leur mort. Les cours martiales sont pourtant l'arme de répression légale la plus radicale et meurtrière adoptée par le régime de Vichy. Pour expéditives et sauvages qu'elles soient, elles ne relèvent pas du hasard, ne sont pas - comme on le croit - l'œuvre de quelques miliciens isolés. Au contraire, elles sont au cœur d'un système parfaitement réglementé, gérées de façon administrative et hiérarchique. Elles résultent d'une politique voulue et appliquée pour frapper fort à l'heure des affrontements les plus décisifs avec la Résistance. Comment fonctionnait ce système de répression ? Suscita-t-il des résistances ? Quels étaient ses liens avec la Justice ? Qui étaient les " juges " ? Qui étaient les accusés ? Quel sens l'épisode des cours martiales revêt-il dans l'histoire de Vichy ?
Virginie Sansico prépare actuellement une thèse de doctorat en histoire à l'Universitée Lyon - 2 sur La Répression judiciaire contre la Résistance dans la région lyonnaise, de 1940 à 1944.