Le procès Bousquet. Haute cour de justice 20-23 juin 1949

Par : Robert Badinter
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages450
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.746 kg
  • Dimensions15,3 cm × 23,5 cm × 2,8 cm
  • ISBN978-2-213-72233-7
  • EAN9782213722337
  • Date de parution26/10/2022
  • ÉditeurFayard
  • Directeur scientifiqueBernard Le Drezen

Résumé

" Il advient que la justice transforme un innocent en coupable. Mais il est plus rare que l'institution judiciaire transforme un coupable en innocent. Ce fut pourtant le cas de René Bousquet, ancien secrétaire général de la police de Vichy, d'avril 1942 à décembre 1943, et proche de Pierre Laval. Envoyé en Allemagne par ses amis de la Gestapo en juin 1944, Bousquet choisit de rentrer en France en mai 1945 pour y être jugé par la Haute Cour de justice.
Comme il l'avait annoncé à ses proches, tout se passa bien pour lui. René Bousquet fut mis en liberté provisoire en juillet 1948 et jugé par la Haute Cour du 21 au 23 juin 1949. Il bénéficia d'un quasi-acquittement. La Haute Cour, composée de parlementaires, pour certains résistants, le releva même de l'indignité nationale pour services rendus à la Résistance... Il put alors entreprendre le front haut une nouvelle carrière dans le monde des affaires.
Dénoncé en 1978 par Darquier de Pellepoix, ancien commissaire général aux questions juives, Bousquet se vit rattrapé par son passé, notamment par le drame de la rafle du Vel' d'Hiv en juillet 1942, à laquelle il avait fait procéder par la police française. Une nouvelle plainte ayant été déposée contre lui en 1991, Bousquet fut, avant un nouveau procès, abattu par un dément, à Paris, en juin 1993. Sa mort a interdit à la justice de se prononcer à nouveau.
Au-delà de l'intérêt historique de ce déni de justice que fut son procès, demeure une question essentielle : comment la Haute Cour de justice a-t-elle pu acquitter René Bousquet et lui délivrer un véritable brevet de Résistance ? C'est l'énigme que cet ouvrage présente. " Robert Badinter Robert Badinter et Bernard Le Drezen ont retrouvé aux Archives nationales le compte rendu sténographique du procès de René Bousquet en juin 1949.
Nous publions ici l'intégralité de ce texte, véritable enregistrement écrit des audiences.
" Il advient que la justice transforme un innocent en coupable. Mais il est plus rare que l'institution judiciaire transforme un coupable en innocent. Ce fut pourtant le cas de René Bousquet, ancien secrétaire général de la police de Vichy, d'avril 1942 à décembre 1943, et proche de Pierre Laval. Envoyé en Allemagne par ses amis de la Gestapo en juin 1944, Bousquet choisit de rentrer en France en mai 1945 pour y être jugé par la Haute Cour de justice.
Comme il l'avait annoncé à ses proches, tout se passa bien pour lui. René Bousquet fut mis en liberté provisoire en juillet 1948 et jugé par la Haute Cour du 21 au 23 juin 1949. Il bénéficia d'un quasi-acquittement. La Haute Cour, composée de parlementaires, pour certains résistants, le releva même de l'indignité nationale pour services rendus à la Résistance... Il put alors entreprendre le front haut une nouvelle carrière dans le monde des affaires.
Dénoncé en 1978 par Darquier de Pellepoix, ancien commissaire général aux questions juives, Bousquet se vit rattrapé par son passé, notamment par le drame de la rafle du Vel' d'Hiv en juillet 1942, à laquelle il avait fait procéder par la police française. Une nouvelle plainte ayant été déposée contre lui en 1991, Bousquet fut, avant un nouveau procès, abattu par un dément, à Paris, en juin 1993. Sa mort a interdit à la justice de se prononcer à nouveau.
Au-delà de l'intérêt historique de ce déni de justice que fut son procès, demeure une question essentielle : comment la Haute Cour de justice a-t-elle pu acquitter René Bousquet et lui délivrer un véritable brevet de Résistance ? C'est l'énigme que cet ouvrage présente. " Robert Badinter Robert Badinter et Bernard Le Drezen ont retrouvé aux Archives nationales le compte rendu sténographique du procès de René Bousquet en juin 1949.
Nous publions ici l'intégralité de ce texte, véritable enregistrement écrit des audiences.
Robert Badinter
Robert Badinter est né le 30 mars 1928 à Paris. Juriste de formation, il a exercé pendant de nombreuses années le métier d’avocat ainsi que d’importantes fonctions politiques au sein d’organisations internationales mais aussi en France : Garde des Sceaux sous François Mitterrand de juin 1981 à février 1986 puis Président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995. Homme de conviction, il obtient l'abolition de la peine de mort en France le 30 septembre 1981, milite en faveur de la réinsertion des détenus et participe à la rédaction du nouveau Code pénal. Il est l’auteur d’une quinzaine d’essais, certains directement inspirés de ses diverses expériences. On peut citer « L’Exécution » en 1973, récit du procès de Claude Buffet et Roger Bontems, « L’Abolition » en 2000, qui relate son combat pour l’abolition de la peine de mort en France et « Les Epines et les roses » en 2011, récit de son parcours au pays du pouvoir.
L'exécution
4/5
Robert Badinter
Poche
7,90 €
L'Exécution
4/5
Robert Badinter
E-book
5,49 €
Les épines et les roses
5/5
5/5
Robert Badinter
E-book
6,99 €
L'Abolition
5/5
4/5
Robert Badinter
Poche
8,90 €
L'Abolition
5/5
4.3/5
Robert Badinter
E-book
5,99 €
Vladimir Poutine, l'accusation
Robert Badinter, Bruno Cotte, Alain Pellet
E-book
8,49 €
Idiss
5/5
5/5
Robert Badinter
Poche
8,40 €
Idiss
5/5
5/5
Robert Badinter
E-book
7,49 €
Contre la peine de mort
Robert Badinter
E-book
6,99 €
Mes combats
Simone Veil
Poche
9,70 €
Justice toujours
Robert Badinter, Eric Fottorino, Laurent Greilsamer
Grand Format
14,00 €
Justice toujours
Robert Badinter, Eric Fottorino, Laurent Greilsamer
E-book
10,99 €
Condorcet
Elisabeth Badinter, Robert Badinter
Poche
10,40 €
C.3.3.
Robert Badinter
Poche
5,90 €