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Quand son mari se volatilise, Juliet Montague disparaît à son tour. Ni veuve ni divorcée, elle n'a pas le droit de refaire sa vie selon les règles de la communauté juive à laquelle elle appartient. Juliet s'efforce pourtant de son mieux d'assumer le quotidien et d'élever ses deux enfants. Mais le jour de ses trente ans, un matin de l'hiver 1958, elle prend une décision tout sauf raisonnable : au lieu de consacrer ses économies à l'achat d'un réfrigérateur, elle s'offre un portrait à son effigie.
Ce tableau, premier d'une longue série, signe le début de son émancipation : passionnée de peinture, Juliet va peu à peu repérer les talents émergents, frayer avec le gotha artistique de Londres et ouvrir sa propre galerie. Ses nouvelles amitiés et, plus tard, son amour pour un brillant peintre reclus dans sa maison du Dorset l'aideront à affronter les commérages et la réprobation des siens. Mais Juliet reste enchaînée et, pour se sentir tout à fait libre, il lui reste un mystère à élucider...
"Un roman charmant, captivant dans lequel la liberté et l'ouverture triomphent sur l'étroitesse d'esprit. Le style de Solomons, vif, riche et passionné, aborde avec beaucoup de finesse une époque révolue où seules les femmes mariées pouvaient se faire prescrire la pilule. Un conte sublime à propos d'une femme déclarée morte aux yeus de la société et qui réussit à rebondir et à reprendre le contrôle de son existence".
THE TIMES
Raté
Les thèmes de ce roman avaient tout pour me plaire, cette femme qui n'est pas maître de son destin à cause de la religion, le conflit entre les enfants, la mère et les grands-parents concernant cette relation à la religion, ces pages autour de la peinture, tout cela aurait pu faire un roman réussi mais je ne trouve pas qu'il le soit. Il est rare que j'ai cette impression mais j'ai trouvé que ce roman n'avait pas d'âme, les personnages m'ont semblé bien creux et j'ai détesté la relation que Juliet établit avec ses enfants, je dois même dire que certaines phrases m'ont choquée, comme celle où elle dit que dès la naissance de son fils, elle sentît qu'il serait toujours son ami (contrairement à sa fille). C'est donc elle par cette pensée qui met sa fille à l'écart. Je n'ai donc pas aimé Juliet (et qu'est-ce que c'est que cette idée d'appeler un personnage Juliet Montague si l'histoire n'a rien à voir avec Roméo et Juliette ?) et même les pages sur l'art m'ont semblé creuses. On ne peut pas traiter de l'art sans un minimum de subtilité. Et puis il y a des phrases que j'ai trouvée maladroites et que j'ai dû relire plusieurs fois pour les comprendre. J'espère que Le manoir de Tyneford que je vais vite commencer ne me laissera pas la même impression.