Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Et si le Coca-Cola n'était pas une boisson ? S'il ne l'était qu'accessoirement ? S'il fallait dire en somme : peu importe l'ivresse pourvu qu'on ait...
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Et si le Coca-Cola n'était pas une boisson ? S'il ne l'était qu'accessoirement ? S'il fallait dire en somme : peu importe l'ivresse pourvu qu'on ait le flacon ? Au fil des ans, le fameux breuvage s'est effacé derrière ses signes : la bouteille, le nom, l'écriture en pleins et en déliés, la ligne dansante. Et ceux-ci de pastiches en parodies, de citations en détournements - mènent une vie parallèle, aux antipodes de leur vocation première. Tout nous porte à croire que le centre ne commande plus entièrement l'immense configuration symbolique. Il est encore en mesure d'en infléchir la course, mais sa marge de manœuvre devient étroite. Toutes amarres rompues, la galaxie Coca-cola court dès lors le risque d'emprunter une trajectoire qui n'est pas celle que les spécialistes d'Atlanta ont calculée et de dériver à l'infini. A nous de comprendre en quoi cela nous concerne. " Toute l'histoire y est, les origines, la conquête du monde, la différence entre Coca-Cola et Pepsi-Cola (enfin !), le mythe ", écrivait Willem dans Charlie-Hebdo lors de la première parution de cet essai. Cette nouvelle édition a été revue et augmentée d'une postface : " Les enfants de Marx et de Coca-Cola ".
Jean-Pierre Keller a publié plusieurs ouvrages sur l'art et la culture de notre temps ainsi qu'un roman. Il enseigne la sociologie de l'art et de l'image aux Universités de Genève et de Lausanne.