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Pour conjurer les tensions internationales qui annoncent un cataclysme, le gouvernement français entreprend de préparer, pour 1915, une Exposition universelle d'un genre nouveau à laquelle toutes les nations participeront dans un même élan moderniste. C'est sans compter la remuante avant-garde artistique (Apollinaire, Duchamp, Satie) qui, suite à quelques quiproquos, se retrouve bombardée à la tête de l'événement, sous la houlette de Mara Bijou, patronne lilliputienne d'une maison close des Boulevards, bien décidée à profiter de l'occasion pour redorer l'image de sa profession.
Paris se transforme pour accueillir l'Expo lorsqu'un parti violemment hostile commence à se faire entendre : processions, manifestations et même attentat criminel menacent de tout remettre en cause. C'est que ce projet, pacifiste, féministe et social nuit à des intérêts très puissants. Il faudra toutes les ressources des brigades mobiles de la préfecture de police, assistées pour l'occasion par quelques monte-en-l'air et forceurs de coffre, forts, pour identifier les coupables.
Mais cela suffira-t-il à les neutraliser ? Seule l'Histoire en décidera.
Loufoque
Je ne sais pas pourquoi, je suis toujours attirée par les titres à rallonge et je trouvais qu'un peu de légéreté en cette année de commémoration de 1914 était une bonne idée. Ce roman plaira sans doute aux fans de Claude Izner, bien qu'il soit bien plus déjanté mais je trouve que le style est assez semblable. Nous sommes vraiment dans la pure tradition du feuilleton littéraire, avec des rebondissements. Dans ce roman, les personnages de fiction côtoient les personnages réels, tout n'est que fiction et pourtant, cette histoire d'urinoir rappelle l'oeuvre de Duchamp. C'est donc un mélange d'Histoire, d'art et de fiction sur un fond rocambolesque. Et c'est sans doute ce qui m'a gênée, j'avoue n'avoir pas été sensible aux personnages auxquels il est finalement difficile de s'attacher (c'est le genre qui veut ça) et les situations de plus en plus abracadabrantesques m'ont perdue en route.