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Le nom d’Heinrich Schliemann est probablement l’une des plus célèbres de toute l’histoire de
l’archéologie. Il côtoie ceux de Jean-François Champollion et d’Arthur Evans au Panthéon des
grands découvreurs de civilisations. Devenu de son vivant un personnage de légende, le
découvreur de Troie fut également l’une des personnalités scientifiques les plus controversées du
XIXe siècle. Cet autodidacte de génie fut-il le fondateur de l’archéologie moderne ou un aventurier
à l’imagination trop fertile ? Une chose est certaine : on lui doit la résurrection d’un monde
englouti : les fameuses civilisations d’Ilion et de Mycènes.
Avant lui, L’Iliade et L’Odyssée étaient tenus pour des romans, et Troie pour une cité mythique.
Hanté depuis son enfance par le récit des exploits d’Achille et d’Hector, Schliemann mit
brusquement fin, en 1864, à sa carrière de négociant millionnaire pour partir sur les traces
d’Homère.
Il commença ses fouilles en 1871 sur les collines d’Hissarlik, en Asie Mineure, après
avoir eu l’intuition, lors d’un voyage effectué en 1868, qu’il s’agissait du véritable site de Troie.
Strate après strate, il découvrit les anciennes colonies qui s’étaient succédé sur la butte, avant de
mettre au jour les joyaux dans lesquels il crut voir le « trésor de Priam ». Le chantier qu’il ouvrit il
y a près de 150 ans n’est pas encore refermé.
Cet ouvrage est le récit vécu de ses recherche