S.G Brown est connu pour ses comédies satiriques aux titres délicieusement évocateurs : “Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour” ou encore “Le jour où les zombies ont dévoré le Père Noël”. On comprend immédiatement que l’on ne va pas s’ennuyer et la publication de “La Destinée, la Mort et moi, comment j’ai conjuré le sort” annonce un programme aussi caustique et roboratif que ses prédécesseurs.
Comme l’explique Sergio, le personnage principal du roman, un quart de million d’individus viennent au monde chaque jour, ce qui
fait 8750 nouveaux terriens par heure, soit 146 par minute ou encore 2, 4 par seconde. C’est beaucoup de travail pour celui qui doit attribuer un sort à chaque nouveau venu et c’est justement Sergio qui s’occupe de cette tache épuisante. Mais la division du travail est parfois très injuste car Sergio s’occupe exclusivement de ceux qui auront une vie bien ordinaire, les créatures prévisibles, conditionnées par l’habitude, empêtrées dans des routines, des modes de vie prédéfinis, des accoutumances, quand elles ne passent pas leur temps à troquer une addiction pour une autre. Sa collaboratrice Destinée a des raison de trouver sa mission plus épanouissante. Elle doit, en effet guider les grands hommes vers la consécration, un prix Nobel ou un Oscar. Et pour ne rien arranger Sergio tombe amoureux de sa voisine, une mortelle qui ne relève pas de ses compétences car son destin est éminemment glorieux. S’ajoute à cette première difficulté une seconde, Sergio viole la règle numéro 1 : pas d’ingérence, mais aussi une dizaine d’autres qui constituent le code déontologique de ceux qui s’occupent des destinées humaines. Comme sur l’Olympe il va déclencher les foudres de son supérieur et se voir appliquer une peine sacrément imaginative…
La Destinée, la Mort et moi, comment j’ai conjuré le sort” est un roman jubilatoire, drôle et plein d’esprit. S.G. Browne est au sommet de son art. Il nous entraîne au fond de l’éternité, celle là même où se décide le sort de ceux qui devront affronter les turpitudes de l’existence ou côtoyer les sommets de la gloire. Une oeuvre profondément réjouissante où l’imagination et l’humour se disputent la palme de l’inspiration.
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
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S.G Brown est connu pour ses comédies satiriques aux titres délicieusement évocateurs : “Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour” ou encore “Le jour où les zombies ont dévoré le Père Noël”. On comprend immédiatement que l’on ne va pas s’ennuyer et la publication de “La Destinée, la Mort et moi, comment j’ai conjuré le sort” annonce un programme aussi caustique et roboratif que ses prédécesseurs.
Comme l’explique Sergio, le personnage principal du roman, un quart de million d’individus viennent au monde chaque jour, ce qui fait 8750 nouveaux terriens par heure, soit 146 par minute ou encore 2, 4 par seconde. C’est beaucoup de travail pour celui qui doit attribuer un sort à chaque nouveau venu et c’est justement Sergio qui s’occupe de cette tache épuisante. Mais la division du travail est parfois très injuste car Sergio s’occupe exclusivement de ceux qui auront une vie bien ordinaire, les créatures prévisibles, conditionnées par l’habitude, empêtrées dans des routines, des modes de vie prédéfinis, des accoutumances, quand elles ne passent pas leur temps à troquer une addiction pour une autre. Sa collaboratrice Destinée a des raison de trouver sa mission plus épanouissante. Elle doit, en effet guider les grands hommes vers la consécration, un prix Nobel ou un Oscar. Et pour ne rien arranger Sergio tombe amoureux de sa voisine, une mortelle qui ne relève pas de ses compétences car son destin est éminemment glorieux. S’ajoute à cette première difficulté une seconde, Sergio viole la règle numéro 1 : pas d’ingérence, mais aussi une dizaine d’autres qui constituent le code déontologique de ceux qui s’occupent des destinées humaines. Comme sur l’Olympe il va déclencher les foudres de son supérieur et se voir appliquer une peine sacrément imaginative…
La Destinée, la Mort et moi, comment j’ai conjuré le sort” est un roman jubilatoire, drôle et plein d’esprit. S.G. Browne est au sommet de son art. Il nous entraîne au fond de l’éternité, celle là même où se décide le sort de ceux qui devront affronter les turpitudes de l’existence ou côtoyer les sommets de la gloire. Une oeuvre profondément réjouissante où l’imagination et l’humour se disputent la palme de l’inspiration.
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)