Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En dépit des affrontements qui suivirent de peu les conquêtes arabes du ville siècle, et qui continuèrent de jalonner l'histoire de la Méditerranée...
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En dépit des affrontements qui suivirent de peu les conquêtes arabes du ville siècle, et qui continuèrent de jalonner l'histoire de la Méditerranée pendant tout le Moyen Age, les rapports entre l'Italie et le Maghreb se sont progressivement orientés vers des échanges, qu'une intense activité diplomatique aida peu à peu à se constituer.
La maîtrise de l'espace maritime ne fut pas pour les Italiens, Pisans, Génois et Vénitiens notamment, le seul mobile qui les attirait vers l'Afrique du Nord, relais indispensable à l'extension de leurs contacts avec l'Orient et l'Atlantique. L'économie maghrébine largement fondée sur les activités pastorales se révéla aussi, lors de l'essor des entreprises italiennes, un important foyer d'approvisionnement en matières premières telles que laines et peaux, soie ou coton. D'autre part, il apparut très vite que de grandes villes de la région comme Tunis, Bougie, Tlemcen ou Ceuta étaient d'importants marchés de consommation et de redistribution des productions textiles issues des ateliers italiens de Toscane et de Lombardie ainsi que d'Angleterre, de Flandre, de Bourgogne ou de Champagne. Ces marchandises souvent précieuses transitaient par Gênes et Venise, tandis que les échanges massifs de denrées alimentaires - céréales surtout assuraient une base régulière à un trafic incluant les épices, l'alun et des produits manufacturés. Autant de relations fructueuses au long des siècles, dont la participation des Génois aux réseaux de propagation de l'or du Niger et à son incidence sur la monnaie n'est pas la moindre illustration.