Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cette analyse de l'indifférence dans le roman moderne peut être lue comme une continuation du livre sur L'Ambivalence romanesque. Proust, Kafka, Musil...
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Livré chez vous entre le 24 septembre et le 27 septembre
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Résumé
Cette analyse de l'indifférence dans le roman moderne peut être lue comme une continuation du livre sur L'Ambivalence romanesque. Proust, Kafka, Musil paru en 1980, réédité par Peter Lang en 1988 et par L'Harmattan en 2002. Sous-jacente à l'écriture existentialiste, la crise des valeurs à la fois sociales et linguistiques est représentée comme une transition graduelle de l'ambivalence à l'indifférence en tant qu'interchangeabilité des unités sémantiques. Dans le roman de Sartre, cette transition est à l'origine du sentiment de nausée qu'éprouve Roquentin face à la désintégration du " vernis culturel ", face à l'apparition d'une nature menaçante qui a l'air de mettre en question l'autonomie du sujet. Chez Moravia et Camus, elle rend compte du fléchissement de ce sujet et de la réification de la causalité narrative. Le problème de l'indifférence que Moravia et Camus situent au centre de leurs textes, annonce la disparition de la quête du sens dans le Nouveau Roman.