Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Alors que le langage économique domine aujourd'hui largement le discours politique, comment la pensée économique s'est-elle transformée en pratique...
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Alors que le langage économique domine aujourd'hui largement le discours politique, comment la pensée économique s'est-elle transformée en pratique gestionnaire au cours du XXe siècle ? Au prix de quelles mutations ?
Grâce à des sources d'archives nouvelles, Alessandro Stanziani, historien de l'économie et professeur à l'Université Frédéric-II de Naples, a voulu éclairer les différents moments de cette évolution à travers le cas de la Russie, lors de son passage d'une économie libérale au dirigisme. Exemplaire par la qualité et l'importance de ces économistes, par la nature des tensions qui opposent ceux-ci aux bureaucrates des régimes tsariste ou soviétique, ce pays, entre l'abolition du servage (1861) et la collectivisation forcée (1929), offre un lieu privilégié d'observation des transformations du rôle social et politique de l'économiste.
Tandis que les dirigeants leur demandent de traduire en chiffres et courbes un programme politique, ces économistes russes, héritiers de l'économie politique du XVIIIe siècle, pensent l'homme en action dans son milieu familial et géographique. Ainsi, les réformes et les utopies dont ils sont porteurs ne pourront aboutir. Et c'est la société russe, largement rurale, qui en subira les conséquences.
L'histoire tragique de ces penseurs se terminera par l'exil pour les plus chanceux ou par le goulag, mais elle révèle, en Russie et dans tout l'Occident, un XXe siècle trop sûr de ses décisions politiques et oublieux de l'économie réelle.