Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans l'Espagne médiévale, les musulmans, les juifs et les chrétiens ont su inventer la tolérance. La culture andalouse de cette période est celle...
Lire la suite
Dans l'Espagne médiévale, les musulmans, les juifs et les chrétiens ont su inventer la tolérance. La culture andalouse de cette période est celle des mélanges, une société prospère et riche de splendeurs, où dialoguent et circulent des idées, des textes, dans des langues elles-mêmes métissées. Avec érudition et une véritable écriture, Maria Rosa Menocal retrace l'histoire de l'Andalousie entre le VIIIe et le XVe siècle, à partir de "motifs" ou figures remarquables : poètes, troubadours ou philosophes, intellectuels, hommes de sciences et politiques ; le "joyau du monde" c'est aussi les palais, les bibliothèques ou les jardins, les mosquées et les synagogues. Le rayonnement de cette civilisation et les relations qu'elle développa avec l'Europe et le Bassin méditerranéen se trouvèrent stoppées par la montée de l'intolérance religieuse, l'avènement de la peste noire ; dans une violence extrême, les autodafés marquèrent la destruction des trésors d'al-Andalus. Ce récit nous invite à envisager l'histoire des influences intellectuelles européennes d'une autre façon, notamment les relations entre Orient et Occident. L'auteur montre que cette formidable période fait résolument partie de notre héritage culturel et sans doute de notre avenir, jusqu'à Paris, Alexandrie, Sarajevo... les contours du monde occidental se trouveraient ainsi redessinés.