La petite Addidas aide son père ramoneur, sa petite taille lui permet l'accès à des endroits où il ne peut pas se rendre. Mais ils ne peuvent pas ramoner les mauvais souvenirs, la mère d'Addidas est morte, cette perte reste encore poignante. De plus, la petite fille est atteinte d'un mal étrange. Ces deux-là vivent dans une mégalopole industrielle, carcérale et inhumaine. Addidas est comme une Alice inversé, les cheveux sombres coiffés en pétard et d'immense yeux noirs si attendrissants, elle va descendre au fin fond d'une cheminée et découvrir par hasard un monde souterrain –
qui se trouve être avidement rechercher par une bande de dangereux bonhommes. Elle y fait la rencontre d'une créature chthonienne et de son univers fait de machines à l'usage aussi énigmatique que crucial. L'ouverture de la bande dessinée se fait d'ailleurs avec cet univers étrange pour ensuite enchaîner avec la petite héroïne alors qu'elle sort d'un de ses nombreux évanouissement. Le scénario de Pierre Wazem est un savoureux mélange de chronique urbaine, de réflexion politique, un fantastique onirique, sombre, poétique et plein d'humour. Le dessin caractéristique de Frederik Peeters colle parfaitement à l'histoire, son expressionnisme, son trait vibrant, et le travail sur la couleur d’Albertine Ralenti donne une ambiance pleine de contraste : entre l'innocente petite Addidas et la noirceur de certains passages de cette histoire (une scène en particulier est d'autant plus violente qu'elle sollicite notre imagination, sans que le dessin soit pour autant trop explicite), tout cela nous offre une saveur très particulière à cette lecture. L'édition présente rassemble les six volumes dans la version colorisée( Titres des tomes : 1/La voix des cheminées : 2/Le Grand trou : 3/Comme dans les westerns : 4/L'hôtel : 5/Le duel : 6/Au commencement). Bien entendu le dessin de Peeters se suffit à lui-même tant il est génial, mais je préfère malgré tout la version couleur, c'est dans cette dernière version que j'ai découvert la série et je trouve que c'est une belles mise en valeur du travail du dessinateur, un très grand respect de ce qu'il a voulu exprimer.
Koma
La petite Addidas aide son père ramoneur, sa petite taille lui permet l'accès à des endroits où il ne peut pas se rendre. Mais ils ne peuvent pas ramoner les mauvais souvenirs, la mère d'Addidas est morte, cette perte reste encore poignante. De plus, la petite fille est atteinte d'un mal étrange. Ces deux-là vivent dans une mégalopole industrielle, carcérale et inhumaine. Addidas est comme une Alice inversé, les cheveux sombres coiffés en pétard et d'immense yeux noirs si attendrissants, elle va descendre au fin fond d'une cheminée et découvrir par hasard un monde souterrain – qui se trouve être avidement rechercher par une bande de dangereux bonhommes. Elle y fait la rencontre d'une créature chthonienne et de son univers fait de machines à l'usage aussi énigmatique que crucial. L'ouverture de la bande dessinée se fait d'ailleurs avec cet univers étrange pour ensuite enchaîner avec la petite héroïne alors qu'elle sort d'un de ses nombreux évanouissement. Le scénario de Pierre Wazem est un savoureux mélange de chronique urbaine, de réflexion politique, un fantastique onirique, sombre, poétique et plein d'humour. Le dessin caractéristique de Frederik Peeters colle parfaitement à l'histoire, son expressionnisme, son trait vibrant, et le travail sur la couleur d’Albertine Ralenti donne une ambiance pleine de contraste : entre l'innocente petite Addidas et la noirceur de certains passages de cette histoire (une scène en particulier est d'autant plus violente qu'elle sollicite notre imagination, sans que le dessin soit pour autant trop explicite), tout cela nous offre une saveur très particulière à cette lecture. L'édition présente rassemble les six volumes dans la version colorisée( Titres des tomes : 1/La voix des cheminées : 2/Le Grand trou : 3/Comme dans les westerns : 4/L'hôtel : 5/Le duel : 6/Au commencement). Bien entendu le dessin de Peeters se suffit à lui-même tant il est génial, mais je préfère malgré tout la version couleur, c'est dans cette dernière version que j'ai découvert la série et je trouve que c'est une belles mise en valeur du travail du dessinateur, un très grand respect de ce qu'il a voulu exprimer.