Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Un samedi matin, à l'heure des câlins paresseux, les doigts de François sentent comme une boule en parcourant le sein gauche de Béatrice. Très vite il faut se rendre à l'évidence : c'est un cancer du sein. Après un temps d'effondrement, cette femme qui se dit comme les autres décide de réagir. Elle veut mettre toutes les chances de son côté pour entraver « Marcel (c'est le nom qu'elle donne à son cancer) dans son oeuvre de mort. Et elle y arrivera magnifiquement. Sans doute avec l'aide d'une équipe soignante en tous points admirable, mais surtout grâce à son goût pour la vie, son humour et l'attention affectueuse de ses amis. Car, à travers le journal de Béatrice, c'est une histoire d'amour qui se donne à lire de bout en bout. Et l'amour ne chipote pas sur la part qui revient à chacun. Il n'y a pas de miracle, mais un secret que Béatrice nous fait partager dans ce livre tonique comme un éclat de rire : face à la maladie, la plus mince occasion de bonheur est la plus ferme des planches de salut.