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Ce journal représente un cas unique dans la littérature cinématographique. J'ai eu beau m'efforcer de chercher dans les biographies et autobiographies des réalisateurs du passé quelque chose de semblable ou de comparable à l'expérience et aux aventures racontées par Fabio Carpi dans ces pages, je n'ai rien trouvé d'analogue ou ne serait-ce que vaguement ressemblant. Pour moi, il s'agit là d'une espèce de "monstre" au sens étymologique du terme, d'une chose rendue exceptionnelle par la capacité de l'auteur à enregistrer et à mélanger de manière indissociable, d'une part une description si précise de la petite histoire de la vie privée, des petits et grands troubles physiques ou psychosomatiques, d'autre part l'activité professionnelle et créatrice développée dans un contexte productif rendu hybride par la concurrence de la télévision, et devenu complètement confus.
Gian Piero Brunetta.