Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Quand Andreï Tarkovski commence, en avril 1970, à tenir le journal qui accompagnera les dix-sept dernières années de sa vie, il a tout juste 38 ans,...
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Quand Andreï Tarkovski commence, en avril 1970, à tenir le journal qui accompagnera les dix-sept dernières années de sa vie, il a tout juste 38 ans, sa femme attend un enfant. Le cinéaste vient d'acheter une maison à la campagne et son film autobiographique, Le Miroir, est en germe dans son esprit. Il ne cessa dès lors d'y consigner ses lectures et ses réflexions, les aléas de ses productions, les espoirs et les difficultés de son travail (sur Stalker en particulier), l'instant à la fois intense et angoissant de la sortie de ses films dans ce qui s'appelait encore l'Union Soviétique. Au cours des années 80, ce journal deviendra un " journal d'exil ". Tarkovski tourne en Italie (Nostalghia), en Suède (Le Sacrifice), et c'est à Paris qu'il meurt en 1986. Revivre cette vie, au jour le jour, est une expérience dont on ne sort pas indemne, mais on y retrouve, dans toute leur concision et leur naturel, les intuitions qui allaient être développées dans Le Temps scellé et qui font de ce cinéaste l'un des très rares artistes-philosophe de notre époque. Par la somme des projets qui y figurent, la publication de ce livre-boussole montre à quel point l'œuvre d'Andreï Tarkovski reste inachevée et ouverte.