Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La violence a toujours investi les images. L'art intègre la violence, il ne la refuse pas, il compose avec elle. De Lascaux à Picasso, la violence fait...
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Résumé
La violence a toujours investi les images. L'art intègre la violence, il ne la refuse pas, il compose avec elle. De Lascaux à Picasso, la violence fait hurler la lumière et la pierre. Mais c'est pour la fixer, la retenir, la déployer dans des formes et dans un temps qui permettent
de la comprendre. Précisément parce qu'elle fascine, la violence ne peut être filmée directement, mais réfléchie, mise en forme par le détour d'un art. L'auteur de L'Homme qui tua Liberty Valance n'a filmé toute sa vie que des situations violentes. Sans s'y complaire, il inscrit la violence dans un temps, celui du western, celui du conte, et l'appréhende par le regard des hommes qui ont à la déjouer, à lui répondre. Répondre à la violence, c'est
inventer une parole juste, une parole qui fait loi. Le cinéma de John Ford est cette parole. Elle vaut également pour la survie d'une civilisation et la vitalité d'un art qu'il serait urgent de redéfinir comme une réponse possible
à la fascination de la violence.
Professeur honoraire des Universités, Jean Collet a collaboré à Télérama et aux Cahiers du cinéma. Il enseigne le cinéma au Centre Sèvres et tient la chronique des films à la revue Études.