Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ainsi, et pour les mêmes raisons, rares furent les discussions sur ces têtes qui tombaient. C'était un. sujet tabou dans la société. Rencontrer un...
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Ainsi, et pour les mêmes raisons, rares furent les discussions sur ces têtes qui tombaient. C'était un. sujet tabou dans la société. Rencontrer un collègue qui avait perdu, sa tête n'avait pas ce pouvoir émotionnel qu'il aurait eu dans un autre contexte. On le plaignait, certes, on s'enquérait des circonstances dans lesquelles cela. s'était produit, puis le téléphone sonnait, et on se remettait au travail. S'en étonner aurait été le début d'une démarche séditieuse, dont on connaissait l'issue, si bien que, ne voulant pas rajouter d'autres soucis à ses propres soucis, c'est dans l'indifférence généralisée que les salariés perdaient un à un leur tête.
Métaphore sur la violence sociale et le cynisme en entreprise, Jeunes cadres sans tête est le troisième roman de Jean Grégor.
À propos de l'auteur
Biographie de Jean Grégor
Métaphore sur la violence sociale et le cynisme en entreprise Jeunes cadres sans tête est le troisième roman de Jean Grégor publié au Mercure de France, après Turbulences et Frigo.